Vous souhaitez rénover votre logement ?

Contactez-nous

Rénover le système de chauffage est une démarche globale qui nécessite de prendre en compte l’état du bâtiment, son isolation, son mode de vie et les aides disponibles.

Pour faire les bons choix, il est essentiel d’allier bon sens, performance énergétique et accompagnement technique. Voici notre guide complet pour bien chauffer une maison ancienne en 2025.

Les spécificités d’une maison ancienne

Les maisons anciennes, construites avant les années 1970, n’ont pas été pensées pour la performance thermique.

Murs en pierre ou en brique, simple vitrage, planchers sur terre battue, toitures peu isolées… Résultat : de nombreuses déperditions thermiques, des sensations de parois froides, et des systèmes de chauffage souvent obsolètes (chaudières fioul, convecteurs électriques énergivores).

Avant même de penser au choix d’un nouveau chauffage, il faut comprendre que ces spécificités imposent une approche globale.

Le rôle clé de l’isolation

Sans une isolation performante, même le système de chauffage le plus moderne ne pourra pas être pleinement efficace. Dans une maison ancienne, les pertes de chaleur par les murs, les combles ou les planchers peuvent atteindre jusqu’à 60% (source : ADEME).

Il est donc crucial de penser d’abord à l’enveloppe thermique du bâtiment : toiture, murs (intérieurs ou extérieurs), planchers bas, menuiseries.

Les isolants biosourcés (laine de bois, ouate de cellulose, liège, chanvre…) sont particulièrement adaptés aux maisons anciennes. Ils offrent une excellente performance thermique tout en étant respirants, ce qui évite les problèmes fréquents d’humidité dans les murs anciens.

En plus, ils sont plus respectueux de l'environnement que des isolants tels que la laine de verre ou le polystyrène. Ils assurent également un excellent confort d’été grâce à leur capacité de déphasage thermique.

Pourquoi bien choisir son chauffage dans une maison ancienne ?

Le chauffage représente une part importante de la facture énergétique d’un foyer. Choisir un système performant permet de réaliser des économies importantes, mais aussi d’améliorer le confort thermique, été comme hiver.

Il est aussi important que le système de chauffage soit compatible avec l’installation existante, en particulier si vous avez des radiateurs à haute température. Certains équipements comme les pompes à chaleur nécessitent des émetteurs adaptés (basse ou moyenne température), ou un remplacement partiel du réseau.

Enfin, les aides financières sont souvent conditionnées au type d’équipement installé (par exemple, les chaudières fioul ou les convecteurs électriques énergivores sont très fortement déconseillés).

L’audit énergétique : une étape indispensable

L’audit énergétique est un point de départ essentiel pour toute rénovation réussie. Il permet d’identifier précisément les priorités d’intervention dans le logement, qu’il s’agisse de l’isolation, de la ventilation ou du système de chauffage.

Grâce à cet état des lieux complet, on peut adapter la puissance du futur système de chauffage aux besoins réels du foyer, évitant ainsi les erreurs fréquentes comme l’installation d’une pompe à chaleur surdimensionnée dans une maison encore mal isolée.

L’audit est également indispensable pour accéder au dispositif MaPrimeRénov’, qui donne droit à des aides financières dans le cadre d’une rénovation globale.

Quelles sont les meilleures options de chauffage pour une maison ancienne ?

En 2025, plusieurs systèmes de chauffage se démarquent par leur performance et leur compatibilité avec les exigences d’une rénovation énergétique réussie. La pompe à chaleur air-eau fait partie des solutions les plus efficaces. Adaptée aux projets de rénovation globale ou aux logements bien isolés, elle utilise les calories de l’air extérieur pour chauffer l’eau du réseau de chauffage.

Lorsque l’isolation du logement est encore partielle ou insuffisante, notamment en zone froide, la pompe à chaleur hybride peut être une excellente alternative. En combinant les avantages d’une PAC avec ceux d’une chaudière gaz, elle garantit un chauffage stable tout en limitant la consommation de gaz.

Pour ceux qui souhaitent s’orienter vers une énergie renouvelable, le poêle ou la chaudière à granulés constitue une option à la fois performante et écologique. Ce type d’équipement offre un excellent rendement – pouvant atteindre plus de 100% – à condition de disposer d’un espace de stockage suffisant et de bien dimensionner le système.

La chaudière gaz à condensation, quant à elle, reste une solution transitoire encore subventionnée. Elle peut convenir dans certains cas, mais son impact environnemental reste plus important que celui d’un système à énergie renouvelable. À moyen terme, il est donc recommandé de la remplacer par une solution plus durable.

En revanche, la chaudière fioul est désormais à proscrire. Très polluante, elle n’est plus éligible aux aides à la rénovation énergétique et ne répond plus aux enjeux actuels de transition écologique.

Enfin, le chauffage solaire thermique, bien qu’insuffisant seul pour chauffer un logement, peut être un excellent complément. Couplé à un autre système (PAC ou chaudière), il permet de produire une partie de l’eau chaude sanitaire ou d’assister le chauffage tout en réduisant la consommation d’énergie fossile.

Coût et aides financières

Voici un aperçu des prix moyens des différents systèmes de chauffage en 2025 :

Type de chauffage Prix moyen (pose comprise)
PAC air-eau 20 000 à 25 000€
PAC hybride 20 000 €
Chaudière à granulés 20 000 €
Poêle à granulés 7 000 à 10 000€
Chaudière gaz condensation 8 000€
Chauffage solaire thermique 7 500€

Afin d’installer un nouveau système de chauffage, de nombreuses aides pour les maisons anciennes existent. Pour en bénéficier, les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE.