Vous souhaitez rénover votre logement ?
Vous envisagez des travaux d’isolation pour améliorer le confort de votre logement et réduire vos factures d’énergie ? Alors vous pensez peut-être utiliser de la laine de verre comme matériau isolant. Pour bien préparer votre budget, voici tout ce qu’il faut savoir sur le prix de la laine de verre.
Qu’est-ce que la laine de verre ?
La laine de verre est un isolant minéral, tout comme la laine de roche. C’est un matériau très répandu en France puisqu’il est présent dans 75 % des chantiers d’isolation.
Cette popularité se justifie par son excellent rapport qualité/prix et sa grande disponibilité sur le marché.
La laine de verre se présente sous la forme de panneaux rigides, semi-rigides ou en vrac sous forme de flocons. Cela lui permet d’être utilisée facilement, sur toutes les surfaces, régulières ou non.
La laine de verre est utilisée pour l’isolation thermique des combles perdus, mais aussi pour l’isolation des murs et des planchers.
Quel est le prix moyen de la laine de verre au m² en 2025 ?
La laine de verre coûte en moyenne entre 3 et 12 €/m² selon son épaisseur. Il s’agit ici que du matériau seul. Si vous passez par un professionnel pour isoler votre logement, votre budget doit inclure le prix de la pose.
Le coût total du chantier dépend aussi de la complexité et de la nature des travaux envisagés : isolation des murs, du plancher, des combles. Voici quelques exemples de fourchettes de prix :
Quels sont les facteurs impactant le prix de la laine de verre ?
Deux critères principaux ont un impact direct sur le prix de la laine de verre : la résistance thermique du matériau et son épaisseur.
La résistance thermique de la laine de verre
La résistance thermique (R) d’un isolant s’exprime en mètres carré Kelvin par watt (m².K/W). Elle sert à savoir si le matériau résiste à la transmission de la chaleur. Dans un chantier d’isolation, cette résistance est la garantie de déperditions de chaleur réduites et donc d’économies d’énergie.
En pratique, il suffit de regarder la valeur R inscrite sur l’emballage de l’isolant : plus le chiffre est élevé, plus le pouvoir isolant du matériau est fort.
À savoir :
pour bénéficier de MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur, l’isolation des combles perdus doit présenter une résistance thermique ≥ 7 m².K/W.
L’épaisseur de la laine de verre
Le prix de la laine de verre varie aussi en fonction de son épaisseur. Plus l’isolant est épais, plus il est onéreux. Mais un isolant épais est également la garantie d’une isolation efficace.
Mais alors, quelle épaisseur choisir pour des travaux d’isolation ? Il est important de trouver un compromis entre l’efficacité de l’isolation et la maîtrise de votre budget.
Voici quelques recommandations d’épaisseur de laine de verre en fonction des travaux envisagés :
- 300 mm minimum de laine de verre pour l’isolation des combles perdus ;
- 200 mm minimum de laine de verre pour l’isolation des combles aménagés ;
- 120 mm minimum de laine de verre pour l’isolation des murs (intérieure ou extérieure).
Comment réduire le coût de la laine de verre dans un chantier d’isolation ?
Pour réduire le coût des travaux d’isolation, vous avez deux options : réaliser les travaux vous-même ou demander des aides financières.
Poser la laine de verre soi-même
Si vous avez un budget serré, vous pouvez envisager de réaliser votre chantier d’isolation sans faire appel à un professionnel.
Selon la nature du chantier et si vous êtes un bon bricoleur, c’est possible. Vous économiserez ainsi le prix de la main-d’œuvre, mais vous ne pourrez pas bénéficier des aides financières disponibles pour ces travaux.
Prenez toutefois quelques précautions pour votre chantier :
- Préparez bien votre support avant d’installer votre isolant et traitez les éventuels problèmes d’humidité dans la pièce ;
- Installez un pare-vapeur avant de poser la laine de verre pour prévenir l’apparition de moisissure ou d’humidité ;
- Respecter les recommandations d’épaisseur de la laine de verre en fonction de la nature des travaux ;
- Installez l’isolant dans les règles de l’art : soit par soufflage sur le sol des combles perdus, soit entre des rails en cas d’isolation des murs ou des combles aménageables ;
- Prenez garde à la création de ponts thermiques qui mettraient à mal l’efficacité de l’isolation.
Le conseil d’Ithaque :
une fois les travaux terminés, inspectez la zone tous les 5 à 10 ans, notamment en cas d’humidité afin de vérifier que l’isolant est toujours en bon état.
Obtenir les aides financières dédiées à l’isolation
Voici les principales aides financières permettant de réduire la facture d’un chantier d’isolation :
- MaPrimeRénov’ parcours par geste permet d’obtenir par exemple jusqu’à 75 €/m² pour l’isolation des murs par l’extérieur et 25 €/m² pour les combles aménagés, en fonction du niveau de ressources du foyer ;
- La prime issue des certificats d’économies d’énergie (CEE) accordée par les fournisseurs d’énergie ;
- La TVA réduite à 5,5 % ;
- L’éco-prêt à taux zéro donne droit à un prêt à taux d’intérêt nul à rembourser dans un délai de 15 à 20 ans selon le montant emprunté.
À noter :
pour bénéficier des aides financières, vous devez obligatoirement passer par un professionnel certifié RGE (reconnu garant de l’environnement) comme Ithaque pour réaliser le chantier.
Faut-il choisir la laine de verre pour l’isolation d’un logement ?
La laine de verre est un matériau bon marché et facile à poser. Toutefois, il n’est pas biosourcé, ce qui en fait un matériau non écologique. Il est possible de lui préférer des isolants biosourcés comme la fibre de bois, le chanvre ou encore la laine de coton ou la ouate de cellulose.
Côté tarif, les isolants biosourcés sont plus onéreux que la laine de verre. Comptez 18 €/m² pour la fibre de bois et la laine de chanvre, 23 €/m² pour la laine de coton et entre 10 et 50 €/m² pour la ouate de cellulose.
Si vous voulez utiliser des isolants biosourcés pour préserver l’environnement, mais que vous avez un petit budget, il est tout à fait possible de combiner deux types d’isolants : la laine de verre pour l’isolation de la toiture et des matériaux biosourcés pour l’isolation des murs par exemple.
Le conseil d’Ithaque :
avant de débuter des travaux d’isolation, faites réaliser un audit énergétique de votre logement. Il permet d’identifier les déperditions de chaleur du logement et donne des conseils sur les zones à isoler. L’audit énergétique est d’ailleurs obligatoire pour bénéficier de MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur.