Vous souhaitez rénover votre logement ?

Contactez-nous

La pompe à chaleur (PAC) est aujourd’hui l’une des solutions de chauffage les plus plébiscitées pour sa performance énergétique et son impact réduit sur l’environnement car elle utilise une source d'énergie renouvelable (électricité ou les calories de l'air extérieur).

Mais pour tirer pleinement parti de ses performances, encore faut-il bien comprendre sa consommation et les leviers pour l’optimiser. Combien consomme réellement une PAC ? Qu’est-ce qui peut faire grimper la facture ? Et surtout, comment consommer moins ? 

Dans cet article, on vous explique tout : des moyennes de consommation selon les modèles, les types de PAC aux leviers efficaces pour réduire la facture, en passant par l’importance cruciale de l’audit énergétique.

À lire aussi : Pompe à chaleur à 1 euro, vrai ou faux ?

Quelle est la consommation moyenne d’une pompe à chaleur ?

La consommation d’une pompe à chaleur dépend de nombreux facteurs, mais voici quelques repères :

Une PAC air-eau bien dimensionnée consomme en moyenne entre 35 et 65 kWh/m²/an . Pour une maison de 100 m², cela représente environ 1 500 à 2 500 kWh/an, soit 300 à 500 €/an si l’on prend un tarif moyen de 0,20 €/kWh.

Les PAC géothermiques, quant à elles, peuvent consommer encore moins car plus stables et efficaces. 

Les PAC air-air, de leur côté, sont plus sensibles aux variations de température extérieure.

Autre article à lire : Que faire avec une pompe à chaleur bruyante ?

Qu’est-ce qui peut faire exploser la consommation d’une PAC ?

Une pompe à chaleur mal installée ou mal utilisée peut rapidement perdre en efficacité et faire exploser la facture d’électricité. Voici les erreurs les plus fréquentes à éviter pour ne pas transformer un système économe en PAC énergivore :

Un mauvais dimensionnement

Si la pompe à chaleur est sous-dimensionnée, elle devra tourner en continu pour atteindre la température souhaitée, ce qui l’use prématurément tout en consommant plus d’énergie.

À l’inverse, une PAC surdimensionnée multipliera les cycles courts (allumages et arrêts fréquents) qui dégradent les performances, réduisent la durée de vie de l’équipement et augmentent le coût d’usage.

Un audit énergétique préalable est le seul moyen fiable d’adapter la puissance de la PAC aux réels besoins du logement.

Une isolation défaillante

Même la meilleure des pompes à chaleur ne pourra compenser les déperditions d’une maison mal isolée. Si la chaleur s’échappe par la toiture, les murs ou les fenêtres, la PAC devra travailler en permanence pour maintenir une température stable.

Résultat : une surconsommation d’électricité et un rendement en chute libre.

Selon l’ADEME, une mauvaise isolation peut augmenter la consommation d’une PAC de 30 à 50%, un gouffre énergétique évitable.

Des températures trop élevées

Le confort thermique ne dépend pas uniquement de la température affichée au thermostat. Chauffer à 21°C au lieu de 19°C augmente la consommation de 14% en moyenne. Ce petit écart a un fort impact sur la facture annuelle.

En hiver, il est recommandé de chauffer les pièces à vivre entre 19°C et 20°C, et les chambres autour de 17 °C.

Mieux vaut jouer sur l’homogénéité de la température dans le logement et sur une bonne régulation plutôt que de monter exagérément le chauffage.

L’utilisation de la résistance électrique d’appoint

Certaines PAC, notamment air-air ou celles mal dimensionnées, activent une résistance électrique en renfort lors des grands froids. Or, cette résistance consomme beaucoup d’énergie, annulant les économies espérées.

Une mauvaise régulation ou une PAC sous-dimensionnée déclenche cette fonction plus souvent qu’elle ne devrait. C’est pourquoi il est essentiel de prévoir un équipement adapté.

Une absence de programmation ou de régulation

Sans thermostat programmable ou système de régulation intelligent, la pompe à chaleur risque de fonctionner même quand vous n’êtes pas chez vous ou pendant la nuit, gaspillant inutilement de l’énergie.

En intégrant une régulation pièce par pièce, ou au moins une gestion jour/nuit et présence/absence, on peut optimiser la consommation sans sacrifier son confort. La domotique permet même d’anticiper les variations météo pour ajuster automatiquement le chauffage.

Pour aller plus lui consultez l'article : Pompe à chaleur à 1 euro, vrai ou faux ?

Comment réduire efficacement la consommation d’une pompe à chaleur ?

Si vous avez bien compris les facteurs qui peuvent faire exploser la consommation d’une PAC, alors réduire efficacement votre besoin en chauffage devrait être un jeu d’enfant !

Pour éviter les mauvaises surprises sur vos factures, plusieurs leviers d’optimisation s’offrent à vous :

  • Faire réaliser un audit énergétique : Cette étape clé permet d’analyser la performance thermique du logement, de vérifier si la PAC est bien dimensionnée, et d’identifier les travaux prioritaires (isolation, ventilation…).
  • Renforcer l’isolation : Avant même de changer le système de chauffage, mieux vaut s’attaquer aux fuites de chaleur. Toiture, murs, planchers… chaque amélioration permet de réduire les besoins en chauffage.
  • Installer un thermostat programmable ou une solution domotique : Cela permet d’adapter la température pièce par pièce et de baisser automatiquement la température la nuit ou en cas d’absence.
  • Abaisser la température de consigne : Passer de 21°C à 19°C peut générer jusqu’à 14 % d’économies (source : ADEME, 7 % par degré).
  • Optimiser la programmation : Tirer parti des heures creuses, éviter le fonctionnement en continu, adapter les températures selon l’usage des pièces…
  • Faire entretenir sa PAC chaque année : Un entretien régulier permet de maintenir un bon rendement, de prévenir les pannes, d’éviter les pertes d’efficacité et de vérifier si les émetteurs sont aux bonnes dimensions (toujours dans l’optique de garantir un confort optimal chaque pièce)

🍀 Info Ithaque

Une PAC bien réglée et bien entretenue peut générer jusqu’à 40% d’économies d’énergie par rapport à un chauffage électrique classique .

Comparatif : PAC vs autres systèmes de chauffage

Pour mieux comprendre la performance d’une pompe à chaleur, voici un comparatif de la consommation énergétique moyenne :

Système de chauffage Consommation moyenne (kWh/m²/an)
Chauffage électrique 100 à 120 kWh/m²/an
Chaudière gaz 80 à 100 kWh/m²/an
Pompe à chaleur bien réglée 35 à 65 kWh/m²/an

👉 Résultat : une PAC peut diviser la consommation par 2, voire par 3, si elle est bien dimensionnée, bien entretenue et si l’isolation est au rendez-vous.

Choisir une pompe à chaleur, c’est donc faire le pari d’un chauffage plus économique et plus écologique. Mais pour réellement en tirer parti, il faut veiller à sa bonne installation, à son réglage, et à la qualité de l’enveloppe thermique du logement.

L’audit énergétique reste le meilleur allié pour identifier les bonnes solutions, tout en ouvrant l’accès à des aides financières significatives.

Pour plus d'info sur le prix des pompes à chaleur :